AFP 29.10.05
Paris rend hommage à Ben Barka 40
ans après sa disparition
Paris a rendu lundi soir un hommage solennel à Mehdi Ben Barka "combattant de la liberté" lors du baptême d'une place à son nom et de l'inauguration d'une plaque, près de la
brasserie Lipp à Saint-Germain-des-prés où l'opposant marocain a été enlevé il y a 40 ans...
AFRIK.COM 31.10.05
J'ai vu tuer Ben Barka Le film de Serge Le Peron revient sur
l'enlèvement de l'opposant marocain
MEMOIRE VERITE JUSTICE 29.10.05
Affaire Mehdi Ben Barka par Bachir
Ben Barka
Mehdi Ben Barka est né en janvier 1920 à Rabat
Après des études brillantes et une licence de mathématiques obtenue à la faculté des Sciences d'Alger, il est l'un des tous premiers marocains à être professeur de
mathématiques à 24 ans. Il est l'un des plus jeunes signataires du Manifeste du 11 janvier 1944 revendiquant l'indépendance du Maroc. Il devient vite l'animateur le plus
dynamique du Parti de l'Istiqlal, ce qui lui vaut d'être déporté en mars 1951 au sud de l'Atlas. Libéré en octobre 1954, il joue un rôle majeur dans le processus qui doit
aboutir à l'indépendance du Maroc, le 2 mars 1956...
AFP 27.10.05
Il y a 40 ans, l'opposant marocain Ben Barka
disparaissait en plein Paris
Il y a quarante ans, le vendredi 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka, leader de l'opposition marocaine en exil, et figure emblématique du mouvement
anticolonialiste disparaissait en plein Paris, lors d'une opération menée par les services marocains du roi Hassan II avec la complicité de policiers et de truands
français. Cette affaire retentissante n'a jamais été totalement élucidée malgré deux instructions judiciaires : le corps de Ben
Barka n'a toujours pas été retrouvé et les conditions de sa mort n'ont pas été établies... Il est 12h15. Deux policiers de la brigade mondaine, Louis Souchon et Roger Voitot
invitent Ben Barka à monter dans une voiture où se trouve Antoine Lopez, informateur du Sdece (devenu DGSE, services secrets). Il est conduit à Fontenay-le-Vicomte, dans
la région parisienne, dans la villa d'une figure du milieu, Georges Boucheseiche. Nul ne reverra vivant le principal dirigeant de l'Union des forces populaires du Maroc
(UFPM), condamné à mort par contumace par la justice marocaine...
UFC TOGO 09.01.06 13 janvier 1963 - 13 janvier 2006
Devoir de mémoire, exigence d'engagement, nécessité d'agir
Gilles Labarthe, Le Togo, de l'esclavage au libéralisme mafieux. p.48 :
"Vers 6 heures, ils voient arriver un émissaire du commandant Maîtrier. Informé par l'ambassadeur Mazoyer, ce dernier leur fait savoir où est Olympio, et leur
demande "d'achever le travail commencé", au risque sinon d'être exécutés. Les plus "mouillés", dont Eyadéma, Bodjollé et Adewi, décident alors de repartir vers l'ambassades
Etats-Unis. Le sergent Eyadéma a raconté la suite (comment il avait assassiné le président togolais ,ndlr) à deux journalistes le surlendemain Chauvel du Figaro et
Pendergast de Time-Life..."
JACQUES MOREL
13 janvier 1963: Assassinat de Sylvanus Olympio, premier président élu (Togo) Le 12 janvier 1963, d'anciens tirailleurs de l'armée
coloniale française, dont le sergent-chef Etienne Gnassingbé Eyadema, démobilisés au terme de la guerre d'Algérie, prennent d'assaut le
camp militaire Tokoin à Lomé. Ils réclament ce qui leur était refusé jusqu'alors, à savoir leur incorporation dans l'armée nationale. Les officiers français qui encadrent
l'armée togolaise parlementent avec les mutins. « Vous n'y pensez-pas, leur auraient répondu les conseillers techniques métropolitains, jamais le Président
n'acceptera une telle chose. Il vous fera plutôt fusiller. » Les insurgés prennent peur. Vers minuit, ils décident de prendre d'assaut la résidence présidentielle.
Sylvanus Olympio réussit à s'échapper et tente de trouver refuge dans la cour de l'ambassade américaine. L'ambassadeur des États Unis le découvre mais n'a pas la clé pour le
faire entrer dans l'ambassade. Il prévient son homologue français, Henri Mazoyer. Quelques instants après, les mutins se saisissent
d'Olympio et le tuent. En 1967, Eyadema, qui revendiquera le crime, renverse le nouveau pouvoir présidé par Nicolas
Grunitzky, poulain de Jacques Foccart. Depuis, le 13 janvier, date de l'assassinat d'Olympio, est
jour de fête nationale. François Mitterrand l'a honoré
de sa présence en 1983...
RESEAU VOLTAIRE 02.03.1964
Massacres français au Cameroun Sous la direction de l'armée française, les troupes camerounaises
rasent le bourg de Yogandima, massacrant près de 8 000 civils désarmés. Depuis 10 ans, l'administration coloniale fait face à l'opposition de l'Union populaire du
Cameroun (UPC). Le haut-commissaire français Pierre Messmer a organisé l'assassinat de nombreux leaders de l'UPC, ainsi que des expéditions punitives. À l'indépendance, le 1er
janvier 1960, Jacques Foccart y installe un gouvernement fantoche, présidé par son ami Ahmadou Ahidjo. Le jour même, le jeune État signe un accord d'assistance militaire avec
la France. Charles de Gaulle dépêche cinq bataillons, commandés par le général Max Briand. Entre février et mars cent cinquante-six villages bamilékés sont incendiés et rasés.
Des dizaines de milliers de personnes sont massacrées. De cette terrible répression, la presse française, muselée et aveuglée par la crise algérienne, ne dira mot. Finalement,
le 2 octobre, le leader de l'UPC, Felix Moumié, est assassiné à Genève par les services secrets français.
AFRIKARA.COM 14.09.04 Assassinat de Ruben Um
Nyombé
Leader nationaliste précurseur des indépendances en Afrique francophone,
Ruben Um Nyobè avait dès la fin des années 1940, formulé au sein du parti dont il était le fondateur, la mythique «Union des Populations du Cameroun», UPC, une plateforme de
revendications fortes parmi lesquelles figuraient l'impératif de l'union nationale, l'indépendance et la déconnexion d'avec le colonialisme français. En sus de la formidable
vision émancipatrice qu'il développa avec méthode et passion, il mit explicitement en garde les politiques de son temps contre les dangers du tribalisme. Avertissement qui
resta lettre morte, y compris dans les rangs de ses
continuateurs...
RFI 29.10.05 «Devant la brasserie Lipp,
deux policiers l'interceptent, Mehdi Ben Barka se retrouve dans la villa d'un truand français, Georges Boucheseiche.» Interview du fils de Ben Barka par Mouna El Banna Journaliste à RFI
[29/10/2005] 1 min 16 sec
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AFFAIRE SYLVANUS OLYMPIO 13.01.1963
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DOSSIER
PRESSAFRIQUE
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AFFAIRE FELIX MOUMIE 02.10.1960
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VICTIME DU COLONIALISME FRANCAIS Mon mari
Félix Moumié
Editions Duboiris
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Opération "Homo" contre Moumié
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Récit du chef du SDECE à Pascal Krop dans le livre "La piscine" (p240-241) cité par Marthe Moumié (Mon mari Félix Moumié, victime du colonialisme français, p.139)
:
"Bechtel avait invité Moumié le samedi 15 octobre à dîner dans un restaurant de la vieille ville de Genève, Le plat d'argent. Moumié s'y rendit avec un étudiant
camerounais de Clermont-Ferrand, Jean Martin Tchaptchet. A peine arrivé, Moumié fut demandé au téléphone. Il s'étonna, puisque personne ne savait qu'il se trouvait
dans ce restaurant. Mais il y alla. Le journaliste occupa l'étudiant en lui montrant quelques documents confidentiels sur son pays, et versa discrètement un peu de
thallum dans le Pernod de Moumié. Le dirigeant camerounais revint à table en se plaignant qu'il n'avait pas trouvé d'interlocuteur à l'autre bout du fil. Moumié parla
beaucoup, mais ne but pas son apéritif, qu'il laissa de côté sur la table. Notre agent répéta donc son stratagème avec le vin. C'était parfait. Il irait mourir à
Conakry, où pas un médecin ne serait capable de dire qu'il avait été empoisonné. On accuserait Sekou Touré du meurtre. Mais soudain ce fut la catastrophe. Alors
que le repas se terminait sur un café, Moumié récupéra son Pernod et le bu. C'était foutu. La dose minutieusement préparée à la caserne Mortier était maintenant
double, trop forte et Moumié fut hospitalisé à Genève le lendemain. Notre agent avait fait une erreur. Bechtel aurait dû renverser le Pernod sur la table."
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26.11.05 Le Cameroun(2)
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AFFAIRE UM NYOBE 13.09.1958
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CAMEROON VOICE 14.09.11
13 Septembre 1958 - 13 Septembre 2011: Remember Um Nyobè Ruben
LE MESSAGER 13.09.07
Commémoration
Le procès de l'assassinat de Um Nyobè [...] " Que le sang de Ruben Um Nyobè ait été versé, la France en porte totalement la responsabilité. Elle est, de part en
part, responsable de ce crime. Comme de coutume, elle se servit de ses relais indigènes pour atteindre son objectif ", reconnaît Achille Mbembe
[...].
AFRIKARA 13.09.07
Immortel Um Nyobè, le legs de la
refondation, par Dr Simon Nken, historien
JACQUES MOREL
3 septembre 1958: Ruben Um Nyobé, dirigeant de l'UPC, est abattu (Cameroun)
Syndicaliste, formé par la CGT française, Ruben Um Nyobé forme le 10 avril 1948, l'UPC, Union des Populations Camerounaises, section camerounaise du RDA, combattue au
Nord par des notables attachés aux structures coloniales et dans la région de Yaoundé par l'Église catholique qui recrute au Sud en pays Bassa et Bamiléké, régions les
plus scolarisés. L'UPC qui se déclare « communiste » ne suit pas la politique de collaboration avec le colonisateur préconisée par le RDA de Houphouet
Boigny. En 1953, l'UPC constate l'inanité de la lutte sur le plan légal et Um Nyobé prend le maquis. Des émeutes, suivies de répression, éclatent en 1955. L'UPC est
interdite le 13 juillet 1955. Les élections camerounaises sont fixées au 23 décembre 1956 de telle façon que l'UPC ne puisse s'y présenter. Le 9 décembre 1957,
André-Marie Mbida, premier ministre, appelle les troupes françaises pour « rétablir l'ordre » dans la Sanaga maritime (pays Bassa). La « campagne de
pacification » va durer onze mois. Le 3 septembre 1958, Ruben Um Nyobé est tué près de son village natal de Boumnyebel. L'ordre de le liquider aurait, selon
Pierre Péan, été donné par Maurice Delauney qui laisse à son départ en décembre 1958 « une situation détendue ». Le 19 février 1958, Ahmadou Ahidjo devient Premier
ministre à la place de Mbida. Le 19 octobre 1958, le haut-commissaire Xavier Torre annonce à la radio que la France est prête à accorder l'indépendance au Cameroun.
Elle sera effective le 1er janvier 1960, mais ne mettra pas un terme à la répression de l'UPC par les troupes françaises. En 1959, les troubles reprennent en pays bamiléké. De février à octobre 1960 une « campagne de
pacification » est faite par l'armée française.
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Le Samedi 19.11.05 Le Cameroun (1)
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Le Samedi 26.11.05 Le Cameroun(2)
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